Le regard de Françoise Hardy dans les studios de Cognacq Jay pour l'émission «Télé dimanche» en 1963. Crédits : Guy Breemat.
Françoise Hardy a souvent été invitée sur les plateaux de télévision. Le grand public la découvre d’ailleurs pour la première fois le 6 février 1962 dans «Le petit conservatoire de la chanson» présenté par Mireille. Six mois plus tard, le 28 octobre 1962, alors que la France attend le résultat du référendum sur l’élection au suffrage universel du président de la République, Françoise Hardy chante «Tous les garçons et les filles» sur les antennes de l’ORTF. Dès le lendemain, le morceau passe sur toutes les ondes et devient un tube.
En pleine vague yéyé, Françoise Hardy s’impose rapidement dans le paysage musical français aux côtés de Sylvie Vartan et de Sheila. Elle se démarque par sa silhouette longiligne et des chansons romantiques. Régulièrement photographiée par le jeune Jean-Marie Périer, on la retrouve en une de la presse de Paris Match à Salut les copains. Une célébrité amplifiée par sa relation avec Jacques Dutronc, autre star yéyé en vogue.
Dans les années 60, Françoise Hardy enchaine les télés. Jean-Christophe Averty à qui l’on doit notamment l’émission «Ni figue, ni raisin» lui consacre même un programme entier, le «Françoise Hardy Blues», enregistré le 1er octobre 1966 avec Jacques Dutronc et Bobby Lapointe. Ce sera un succès.
Les photos ci-dessous, prises entre 1962 et 1986, nous montrent Françoise Hardy sous le feu des projecteurs, parfois dans des situations plus intimes. Des clichés rares qui témoignent à la fois de la sincérité et de la fragilité d’une artiste dont le répertoire et la personnalité ont touché plusieurs générations.