Le journaliste sportif Thierry Roland micro à la main, assis à l'arrière d'un coffre de voiture, interview le cycliste Michel Nedelec. 1964. Crédits : Norbert Perrau.
Dès les origines, le sport en direct s'inscrit comme un enjeu principal des pionniers de la télévision. Aussi la RTF met rapidement au point les moyens techniques pour diffuser en direct les événements sportifs les plus populaires. C'est le cas du cyclisme, précurseur avec le Tour de France, mais aussi en 1952, avec les Six jours depuis le Vel d’Hiv. La même année, le direct se perfectionne et se généralise grâce aux caméras munies de tubes Ornicon qui améliorent la sensibilité et permettent de tourner en extérieur, mais leur poids empêche encore la mobilité.
À partir de 1957, la création d’un Service des Sports par Raymond Marcillac offre aux reportages sportifs une large place dans la grille des programmes. La couverture des événements sportifs se décline alors en trois formes : le journal télévisé, les retransmissions et les magazines.
L'innovation au service du sport
Système D, innovations techniques, aléas du direct, les journalistes sportifs redoublent d’imagination pour faire vivre le sport au plus près des compétitions. Cette série de photos donnent à voir des moments de partage et d’intensité entre des athlètes à la rage de vaincre et des journalistes animés par la passion du sport.
Parmi les clichés ci-dessous, on retrouve des journalistes sportifs de renoms en situation comme Thierry Roland, Roger Couderc, Michel Drucker et Léon Zitrone. On voit également comment certains journalistes s’impliquent physiquement dans leur métier de commentateur. D’autres photos montrent les dispositifs techniques imaginés pour couvrir les grands moments de sports.