Trafic de drogue, règlement de comptes... des mots aujourd'hui associés à Marseille... Mais rappelez-vous les années 60. C’était le temps de la French Connection. La ville était une étape du trafic d'héroïne vers les États-Unis. La ville abritait même des laboratoires clandestins qui transformaient l'opium avant son exportation vers l'Amérique.
Dans les années 70, l'État a voulu taper du poing sur la table. Un accord franco-américain est donc signé pour lutter contre le trafic. Alors, pour esquiver la police, les trafiquants ne manquent pas d’inventivité.
Durant de nombreuses années, c'est le jeu du chat et de la souris, avec parfois des victoires pour la police, comme ces 425 kilos d’héroïne, cachés dans un bateau.
Rapidement, le trafic s'accompagne de règlements de compte qui marquent la cité phocéenne. Comme à partir des années 70. Dans les années 80, des arrestations retentissantes de "parrains" n'empêchent pas le trafic de prospérer. La guerre des territoires entre clans se poursuit dans les années 90.
Dans les années 2000 également, avec de nouveaux caïds mais les mêmes procédés. La violence en plus.
En 2023, 49 personnes sont mortes suite à des règlements de compte à Marseille, une hausse de 50% par rapport à 2022.