En 1972, un rapport scientifique alimente les discussions sur les plateaux télé, c'est le rapport Meadows.
L’alerte est lancée, la planète est en danger. À l’origine du rapport, le Club de Rome, un groupe de réflexion international réunissant scientifiques, économistes et industriels. À cette époque, la société de consommation explose et la crise pétrolière se dessine. La croissance industrielle et économique inquiète.
Pour les auteurs du rapport, les conclusions sont claires : « Dévorée par sa soif de croissance, l’humanité court à sa perte ». Aurelio Peccei est le fondateur du Club de Rome. Pour lui, il y avait urgence à agir. Pour faire face à l’épuisement des ressources et à l’augmentation démographique planétaire, il avait une solution, la régulation des naissances.
Une vision pessimiste de l’avenir qui ne convainc pas tout le monde à l'époque. Parmi les sceptiques, le ministre de l’Économie français, Valéry Giscard d’Estaing.
Pourtant, 50 ans plus tard « ces théories » sont plus que jamais à l’ordre du jour. Il n’y a désormais plus aucune place pour le doute selon le dernier rapport du GIEC. Pour agir, c’est maintenant ou jamais.