En 1977 des calculs montraient déjà que la quantité de gaz carbonique augmentaient de façon sensible à cause des charbons et des hydrocarbures brûlés dans le monde : «La teneur de l'air qui était de 290 parties par million (ppm) à la fin du XIXe siècle est aujourd'hui de l'ordre de 330 ppm et pourrait atteindre 400 ppm vers l'an 2010 si la consommation de gaz et de charbon gardait le même rythme dans les années à venir».
Dans l'archive en tête de cet article, Patrick Brochet, chef du Service météorologie de la Météo nationale, estimait que le réchauffement qui pourrait être envisagé serait de l'ordre de 1 degré avec des conséquences à peine perceptibles. Le météorologue répondait alors au journaliste qui lui demandait quelles seraient les conséquences d'un réchauffement de l'ordre de 3 à 5 degrés. «Il y aurait alors fusion de la calotte glaciaire, peut-être disparition des glaces au Pôle Nord, augmentation du niveau des océans avec une inondation des terres basses», répondait-il.
Pour les créateurs de contenus
Un dossier spécial sur la COP est disponible sur mediaclip, l'offre vidéo de l'INA pour créer, raconter et informer.