De Jeanne d’Arc à Jean Jaurès, bien des grands personnages ont payé leur engagement de leur vie. Mais au fait : qui les a tués, et pourquoi ?
Il y a des assassinats politiques qui frappent les imaginations. Il y a des exécutions d’opposants qui marquent l’histoire. Henri IV poignardé dans son carrosse par Ravaillac, Jeanne d’Arc condamnée par l’évêque Cauchon et brûlée vive sur la place du Vieux-Marché à Rouen, le Président Carnot assassiné par un anarchiste fanatisé….L’image de ces martyres épice les livres d’histoire d’une pointe d’horreur.
Mais, si nous avons tous ces images en tête, on connaît rarement les circonstances qui les ont produites. Ces mises à mort spectaculaires trouvent en effet racine dans les luttes politiques du moment. Le martyre des grands hommes et femmes de l’Histoire de France raconte leur époque et leurs idéaux. Il met en scène le choc de deux mondes : celui de la victime, et celui de son bourreau.
Charlotte Corday contre Jean-Paul Marat…Quelle chance la jeune aristocrate normande avait-elle de croiser un jour le pourfendeur des despotes ? Presqu’aucune, mais la révolution de 1789 est passée par là, précipitant l’un vers l’autres ces deux héros malheureux de l’Histoire de France.
Que dire de François Ravaillac, clerc raté à l’esprit dérangé, qui par un matin de mai 1610 poignarda le grand défenseur de la tolérance religieuse, le « bon roi Henri » ? Ou d’Olympe de Gouges, figure du féminisme, qui trouva sur son chemin un homme de loi inflexible, misogyne et sanguinaire, Antoine Fouquier-Tinville !
En six numéros de douze minutes, « Morts pour la cause, mais laquelle ? » raconte ces télescopages historiques : d’un côté, la victime, de l’autre son assassin. Chaque épisode retrace ainsi de manière originale ce double parcours, jusqu’au jour, funeste, où leurs chemins se sont croisés, pour le pire.
Pour donner à voir et à comprendre ces grands évènements de l’Histoire, la série s’appuie sur un trio narratif composé d’interviews d’historiens, d’animations et d’archives issues des fonds de l’Ina. Des archives historiques, donc, mais aussi et surtout, des images décalées, détournées, puisées dans le vaste réservoir des fictions télévisuelles françaises. Car si l’histoire, c’est du sérieux, rien n’interdit d’en rire un peu !
Une coproduction INA / TV5MONDE
Une série documentaire historique de 6 x 12mn
Ecrit par Olivier Carpentier
Réalisé par Olivier Carpentier et Nicolas Brénéol
Producteur Stéphane Gabet