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Morts pour la cause

Morts pour la cause

Série documentaire historique, coproduite par l'INA et TV5MONDE à découvrir en ligne dès le 7 avril !

Publié le 13.04.2021

De Jeanne d’Arc à Jean Jaurès, bien des grands personnages ont payé leur engagement de leur vie. Mais au fait : qui les a tués, et pourquoi ? 

Il y a des assassinats politiques qui frappent les imaginations. Il y a des exécutions d’opposants qui marquent l’histoire. Henri IV poignardé dans son carrosse par Ravaillac, Jeanne d’Arc condamnée par l’évêque Cauchon et brûlée vive sur la place du Vieux-Marché à Rouen, le Président Carnot assassiné par un anarchiste fanatisé….L’image de ces martyres épice les livres d’histoire d’une pointe d’horreur.

Mais, si nous avons tous ces images en tête, on connaît rarement les circonstances qui les ont produites. Ces mises à mort spectaculaires trouvent en effet racine dans les luttes politiques du moment. Le martyre des grands hommes et femmes de l’Histoire de France raconte leur époque et leurs idéaux. Il met en scène le choc de deux mondes : celui de la victime, et celui de son bourreau.

Charlotte Corday contre Jean-Paul Marat…Quelle chance la jeune aristocrate normande avait-elle de croiser un jour le pourfendeur des despotes ? Presqu’aucune, mais la révolution de 1789 est passée par là, précipitant l’un vers l’autres ces deux héros malheureux de l’Histoire de France.

Que dire de François Ravaillac, clerc raté à l’esprit dérangé, qui par un matin de mai 1610 poignarda le grand défenseur de la tolérance religieuse, le « bon roi Henri » ? Ou d’Olympe de Gouges, figure du féminisme, qui trouva sur son chemin un homme de loi inflexible, misogyne et sanguinaire, Antoine Fouquier-Tinville !

En six numéros de douze minutes, « Morts pour la cause, mais laquelle ? » raconte ces télescopages historiques : d’un côté, la victime, de l’autre son assassin. Chaque épisode retrace ainsi de manière originale ce double parcours, jusqu’au jour, funeste, où leurs chemins se sont croisés, pour le pire.

Pour donner à voir et à comprendre ces grands évènements de l’Histoire, la série s’appuie sur un trio narratif composé d’interviews d’historiens, d’animations et d’archives issues des fonds de l’Ina. Des archives historiques, donc, mais aussi et surtout, des images décalées, détournées, puisées dans le vaste réservoir des fictions télévisuelles françaises. Car si l’histoire, c’est du sérieux, rien n’interdit d’en rire un peu !

Une coproduction INA / TV5MONDE

Une série documentaire historique de 6 x 12mn
Ecrit par Olivier Carpentier
Réalisé par Olivier Carpentier et Nicolas Brénéol
Producteur Stéphane Gabet

Morts pour la cause

OLYMPE DE GOUGES

1793. Olympe de Gouges, l’une des figures de la Révolution française, lutte contre la radicalisation des Montagnards. Démocrate, féministe visionnaire, elle est arrêtée, jugée par l’accusateur public Fouquier-Tinville et exécutée le 3 novembre.

SADI CARNOT

1894. Le président Sadi Carnot gouverne d’une main de fer la IIIe République. Le pays est tiraillé entre les anarchistes, qui rêvent d’une révolution populaire, et l’extrême-droite. Le 24 juin, il est abattu par un jeune anarchiste, Geronimo Caserio.

HENRI IV

1610. Le roi Henri IV a mis un terme aux guerres de religion qui déchiraient la France. Protestant converti à la religion catholique, il a imposé l’Edit de tolérance. Mais le 14 mai, il tombe sous les coups d’un illuminé, François Ravaillac.

JEAN JAURÈS

1914. Jean Jaurès, le leader de la gauche socialiste, cherche à empêcher par tous les moyens le déclenchement de la Première guerre mondiale. Mais le 31 juillet, le député journaliste est assassiné par Raoul Villain, un militant nationaliste.

MARAT

1793. Jean-Paul Marat, tribun, journaliste et penseur de la Révolution française, terrorise les opposants à la jeune république. Horrifiée par sa violence, Charlotte Corday, une aristocrate modérée, le poignarde à mort le 13 juillet.

JEANNE D'ARC

1431. Jeanne d’Arc, une jeune paysanne convaincue d’être envoyée par Dieu pour sauver la France, a pris les armes contre l’envahisseur anglais. Capturée, elle est condamnée pour sorcellerie par l’évêque Pierre Cauchon et brûlée vive le 30 mai.

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