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Rencontre avec le public (extra) du Tour de France en 1974

Rencontre avec le public (extra) du Tour de France en 1974

Comme tous les ans, le Tour de France sillonne les routes de France, avec une arrivée cette année, Jeux olympiques obligent, à Nice, le 27 juillet. C'est la première fois qu'elle ne se déroulera pas dans la capitale. Mais sur le bord des routes, rien ne change. Le public est toujours là avec assiduité, à l'image des curieux de 1974, prêt à passer de longues heures à attendre le peloton.

Par Florence Dartois - Publié le 12.07.2024
Les spectateurs du tour de France - 1974 - 03:05 - vidéo
 

Que serait le Tour de France sans le public, toujours prêt à braver les éléments pour applaudir le passage du peloton. Et récupérer, au passage, les cadeaux largement distribués par la caravane du Tour.

Pour illustrer la ferveur du public massé au bord des routes des villes et villages traversés par le Tour de France, nous avons retrouvé une archive pittoresque qui sent bon l'été, les cigales et le bitume chauffé au soleil estival. Nous sommes le 13 juillet 1974 et le 61e Tour de France bat son plein. Il s'achèvera le 21 juillet, après 22 étapes, par la victoire du Belge Eddy Merckx.

À la veille de la fête nationale, les journalistes du 13 h de TF1 sont descendus du côté des Pyrénées à la rencontre du public. L'ambiance est bonne-enfant et détendue.

« Ils sont venus. Ils sont tous là. Les jeunes, les moins jeunes, les plus jeunes du tout. Les pépés, Les mémés. Les yéyés, à pied, à vélo, à moto, en auto. Ils sont venus. De très près ou de très loin, en groupe ou isolés, passionnés ou forcés, déroutés ou bloqués. Ils restent là une heure ou deux, ou trois, debout, assis ou allongés. Il y a les "avec casquette" et les "sans casquette", les Merckx-Men, les Poulidor-Men, les Danguillaume-Men. Il y a les bronzés en maillot de bain, en short, en jupe, en mini-jupe. À chaque Tour de France, ils sont ainsi quelques millions à venir sur le bord de la route pendant trois semaines, 13 millions l'an dernier, autant sans doute cette année. »

Le reportage laisse la parole à toute cette foule bigarrée, heureuse de patienter pour voir filer à toute allure ses champions (cette année-là Eddy Merckx et Raymond Poulidor sont les favoris). Mention spéciale à ce gamin, qui a déjà tout d'un journaliste sportif, et qui explique que si Merckx gagne toujours, c'est parce qu'il se dope. Une pensée à ces femmes, très zen, coincées sur un bord de route, condamnées à attendre que la course passe pour continuer leur route ou à cette mamie qui n'aura rien vu à cause de la vitesse des cyclistes, mais qui sera heureuse d'avoir assisté au passage du Tour de France.

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