Les 2 candidatures de François Mitterrand à la présidentielle en 1974 et en 1981 ont fait gonfler les rangs des adhérents. Le parti revendiquait 214 000 adhérents en 1981.
Les adhérents du PS sont galvanisés. Mais rapidement viendront les désillusions électorales avec la déroute aux élections législatives de 1988 et de 1993. Et 2 ans plus tard, en 1995, la défaite de Lionel Jospin à la présidentielle face à Jacques Chirac. Résultat, à la fin des années 90, le Parti socialiste tombait à 119 116 adhérents.
La côte du PS décline, mais heureusement pour le parti, la motivation de ceux qui restent est forte. Avec il y a les jeunes adhérents et ceux de la première heure.
Après 1999, les effectifs continuent de baisser jusqu’à un rebond en 2002. Cette année-là, le parti revendiquait 147 000 adhérents. Les raisons ? Le sursaut civique entre les deux tours de la présidentielle pour faire barrage au Front national.
Après, le nombre d’adhérents au PS évolue avant d’atteindre un record. En 2006, le parti revendique 280 000 adhérents. Le fruit d’une campagne de mobilisation en vue de la présidentielle. L’adhésion passait de 50 à 20 euros en un clic sur internet.
Le coup de com’ est réussi mais les divisions au sein du parti et la défaite de Ségolène Royal à la présidentielle de 2007 démotivent les troupes.
Après 2007, ils sont à nouveau nombreux à ne pas renouveler leur carte. L’élection de François Hollande en 2012 n’y fera rien. En 11 ans, le PS a perdu plus de trois quarts de ses adhérents. Aujourd’hui en 2023, ils sont 41 000 à jour de cotisation.