Les chronomètres sont lancés depuis le 1er janvier. Tous les médias audiovisuels doivent décompter le temps de parole des candidats déclarés ou présumés à la présidentielle.
Le principe date de 1965, année de la première élection au suffrage universel direct. Le pluralisme politique à la télévision et à la radio devenait donc la règle. Et depuis 1989, c’est le Conseil supérieur de l’audiovisuel, le CSA - devenu l'Arcom - qui veille au respect du temps de parole pour chaque candidat.
Le décompte du temps de parole est divisé en 2 périodes. Jusqu’à la veille de la campagne officielle, soit 2 semaines avant le 1er tour, les chaînes et les radios doivent respecter le principe d’équité entre les candidats en fonction de leur représentativité et de leur implication dans la campagne.
Jusqu’à la veille du 1er tour, la stricte égalité du temps de parole est la deuxième période du décompte imposée aux médias audiovisuels. Le poids politique des candidats n’entre plus en ligne de compte. La durée des interventions, comme les horaires de diffusion, doivent être les mêmes pour tous. Et les commentaires des journalistes sont aussi comptabilisés.
En 2016, la période d’égalité stricte du temps de parole sur les antennes est passée de 5 à 2 semaines. L’objectif : faciliter le suivi des dernières semaines de campagne pour les médias audiovisuels.
Pour la présidentielle 2022, l'égalité stricte du temps de parole sera du 28 mars au 9 avril, veille du premier tour. En revanche, les médias numériques, tels que les réseaux sociaux, ne font pas partie du décompte.