Plusieurs candidats à l’élection présidentielle rencontrent des difficultés dans leur quête des 500 parrainages d’élus nécessaires à l’officialisation de leur candidature. Marine Le Pen, Éric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon critiquent le système même des parrainages et réclament le retour à l'anonymat qui existait partiellement avant 2016.
Avant chaque élection présidentielle, les maires sont des élus très sollicités par tous les candidats. Car ces derniers font la course aux parrainages, les fameuses 500 signatures . Pour rappel, parmi les 42 000 élus, seuls 35 000 maires sont habilités à donner leur blanc-seing à un seul candidat.
En réponse à cette demande, notamment exprimée par Eric Zeimmour, David Lisnard, le président de l’Association des Maires de France (AMF), a rappelé que l'association n’avait pas de compétence sur cette question : « la règle de parrainage des candidats à l’élection présidentielle est du seul ressort législatif, en l’occurrence de la loi organique, donc de la compétence du gouvernement et du Parlement ». Il a souligné que l’AMF « ne donne jamais une directive à ses membres » et qu’elle « ne peut se substituer à eux dans l’exercice de leurs compétences ».
L'archive en tête d'article revient à travers des témoignages de maires sur cet épisode incontournable de chaque précampagne à l'élection présidentielle.