Le « nid d’oiseau » ou le « water cube » devenu « Ice cube ». Des structures que Pékin avait construites pour les JO de 2008 réutilisées en 2022. Cette notion de recyclage est assez récente dans l’histoire de l’organisation des jeux.
Prenons l’exemple des JO d’hiver de Grenoble en 1968, c’est toute une ville qui a été modifiée... Des axes routiers, un hôtel de ville, une gare, un hôpital, un aéroport.. C’était la volonté de l'État de booster la ville et sa région. Mais 15 ans après le bilan était mitigé. Les Grenoblois ont même dû rembourser les dettes des JO jusqu’en 1995. Et au-delà des dettes, il y a aussi ce qu’on appelle les éléphants blancs. Des structures désertées. Un emblème en France : le tremplin construit à St Nizier pour les JO de Grenoble, justement.
Autres ratés : les JO d’Athènes en 2004 ou de Rio en 2016. Les enceintes sportives devaient être transformées en école par exemple mais rien. A la place, des stades qui rouillent. Autre raté, écologique celui ci. Les jeux de Sotchi en Russie en 2014, pourtant les jeux les plus chers de l’histoire, 36 milliards d’euros. Dettes, éléphants blancs, catastrophe écologique. Mais certaines villes comme Barcelone en 1992 ou Londres en 2012 ont réussi le pari de faire des JO un accélérateur de projet en repensant tout un quartier. Aujourd’hui, le CIO se dit vigilant aux dépenses engagées. A voir, après les jeux de Pékin, le montant final de la note...