La Cour pénale internationale (CPI) a ouvert une enquête sur de «possibles crimes de guerre» russes
en Ukraine depuis novembre 2013.
Depuis le début de l’invasion russe le 24 février, des zones résidentielles ont été visées par des missiles ainsi qu’une maternité et des hôpitaux. Selon l’UNICEF, sept écoles auraient été aussi ciblées. Human Right Watch affirme que la Russie a utilisé à au moins deux reprises des bombes à sous munitions, interdites par la Convention d’Oslo de 2010.
Ce n’est pas la première fois que le régime de Vladimir Poutine fait l’objet de telles accusations. Retour en images, parfois difficiles à regarder, sur les accusations de «crimes de guerre» commis par la Russie en Tchétchénie, en Géorgie et en Syrie. Selon la CPI dans un texte daté de 1998, un «crime de guerre» désigne «toutes violations graves du droit international humanitaire commises à l'encontre de civils ou de combattants ennemis à l'occasion d'un conflit armé international ou interne : les meurtres, les atteintes à l'intégrité physique ou à la santé, les viols, les attaques intentionnelles contre la population civile, les pillages et les destructions de biens civils.»