Reconnaître le « génocide » des Ouïghour, cette minorité musulmane, turcophone, réprimée par le gouvernement chinois, dans la province du Xinjiang : c’est ce qui a été demandé aux députés français, jeudi 20 janvier, avec le vote d'un projet de résolution condamnant les crimes contre l’humanité commis par la Chine contre les Ouïghour.
Pour Raphaël Glucksmann, ça ne fait aucun doute, c’est un génocide, et il a fait de la défense des Ouïghours son combat de député européen. L’un des premiers reportages sur cette minorité, c’est dans l’émission « Géopolis », en 1999. Déjà, on y parle stérilisation et contrôles des naissances.
Mobilisation générale ?
Pendant longtemps, le sort des Ouïghours a été passé sous silence. C’est près de dix ans plus tard, en 2008, que les journalistes vont à nouveau s’y intéresser. Quand la Chine organise les Jeux olympiques d’été à Pékin.
Stérilisations forcées, surveillance et puis, en 2018, des ONG révèlent l’existence de camps de redressement. Mais la France ne reconnaît toujours pas le génocide en cours. En février, les JO d’hiver auront lieu à Pékin. Seront-ils un moment de mobilisation générale pour le peuple ouïghour ?
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