Lorsque George W. Bush était président, les Etats-Unis ont envahi l’Irak, le 20 mars 2003, justifiant leur décision par la présence d’armes de destructions massives dans le pays. Ces armes n’ont jamais été trouvées. Le conflit a fait des centaines de milliers de morts et un nombre important de déplacés. Si l'invasion américaine a renversé Saddam Hussein, elle a ouvert une des périodes les plus sanglantes dans l'histoire moderne de l'Irak.
Pour justifier son intervention militaire, George W. Bush avait fini par poser un ultimatum à Saddam Hussein, après des mois de menaces. Ainsi, ce 18 mars 2003, soit deux jours avant l'invasion, il assénait : «Le temps de la tromperie et de la cruauté est maintenant terminé. Saddam Hussein et ses fils doivent quitter l'Irak dans les 48 heures. S'ils refusent de partir, une action militaire sera lancée au moment que nous choisirons.»
Plus de 250 000 GI's et 45 000 soldats britanniques se tenaient prêts au combat. Qui sera déclenché deux jours après. En effet, le 20 mars 2003, dans le cadre de cette opération baptisé «Liberté de l'Irak», quelque 150.000 Américains et 40.000 Britanniques étaient déployés pour une intervention aux petites heures du matin.
Le gouvernement américain était soutenu par certains pays européens, dont l'Espagne, la Grande-Bretagne et l'Italie. Au total, cette guerre éclair a duré 26 jours. Trois semaines ont suffi pour sceller le sort du régime de Saddam Hussein et prendre le contrôle de Bagdad, le 9 avril. Le dictateur sera en fuite plusieurs mois, avant d'être capturé le 13 décembre. Le 1er mai 2003, le président américain annoncera la fin des opérations militaires.