La chaleur et les conditions de travail est une question qui revient inévitablement en période de canicule. Ce fut le cas pendant le fameux été 1976, souvent considéré comme une période exceptionnelle. «C'est vrai que ça fait effet de serre avec les pare-brises ». A écouter le témoignage de ce chauffeur de bus parisien, recueilli le 6 juillet 1976 au journal de 20h sur Antenne 2, on comprend que certains métiers sont plus difficiles que d'autres face à la canicule. « On est presque assis sur le moteur, et on se retrouve dans le milieu de l'après-midi [...] avec des 55, 60° de chaleur à conduire l'autobus, et vous savez c'est très pénible de conduire l'autobus comme ça.»
Une pénibilité encore plus importante si l'on prend en compte le temps de travail hebdomadaire réel, prenant en compte les embouteillages et les retards, d'un chauffeur de bus parisien en 1976 : « Mon service commence à 5h10, finit à 9h42, je remets ça à 15h pour aller jusqu'à 18h40, sans compter le retard que nous prenons aux heures de pointe le matin et le soir, c'est-à-dire que ma semaine de travail va avoisiner les 56 heures de travail ».
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