Fin février, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a lancé un appel aux volontaires étrangers pour se battre au sein d’une légion internationale, contre les Russes. 20.000 combattants étrangers auraient déjà répondu à l’appel, dont des Français. Ce n’est pas la première fois que des Français, volontaires, décident de prendre les armes pour défendre un autre pays.
Dans les années 30, en pleine guerre d’Espagne, des milliers d’entre eux sont partis combattre. De grands noms rejoignent les Brigades Internationales comme la philosophe Simone Weil et l’écrivain André Malraux. La fraternité, c'est ce qui a poussé certains Français à prendre les armes contre le franquisme. Plus proche de nous, dans les années 90, des Français se sont engagés en Croatie contre les Serbes.
Des Français qui combattent par conviction, mais qui parfois se confondent avec des mercenaires. Depuis 2003, une loi condamne à 5 ans de prison et 75.000 euros d’amende toute activité de mercenariat. Mais cette loi ne freine pas les volontaires au combat. En 2014, des Français rejoignent ainsi les combattants russes en Ukraine. Et en 2016, sur un autre terrain de guerre, des Français rejoignent les Kurdes pour combattre l’Etat islamique.
Une envie d’aider le monde avec, à la clé, le risque d’être blessé, tué, ou poursuivi à leur retour en France.