L'ACTU.
Lors de vagues de chaleur comme celle que connaît la France cet été, les autorités mettent en place divers moyens de prévenir son impact sanitaire. Et ce, notamment depuis la crise sanitaire que fut la canicule de 2003. Dans la métropole de Lyon, par exemple, les musées Lugdunum et Confluence, qui disposent d'espaces frais, sont rendus gratuits pendant la durée de la vague de chaleur et les parcs étendent leurs horaires en fin de journée.
LES ARCHIVES.
Juin 2015 : « La canicule va pousser le mercure jusqu'à 40°C ». Sur France 2, comme le montre l'archive en tête d'article, on annonçait la mobilisation des espaces publics climatisés par le gouvernement. Les cinémas ouvraient leurs portes gratuitement, les bibliothèques et les centres commerciaux faisaient en sorte de garder une température constante. Des locaux associatifs et municipaux étaient également réquisitionnés.
À Paris, les parcs publics étaient restés ouverts à la nuit tombée. L'occasion pour les locaux de se rafraîchir entouré de verdure et pour les caméras de télévision de faire de jolies images. Il y faisait « en moyenne deux à trois degrés plus frais qu'en ville » racontait le journaliste de l'archive ci-dessous. Et surtout, la compagnie y était bonne racontait une vieille dame, ravie de se promener en soirée avec ses amies. De jeunes parents, accompagnés de leur petite fille, renchérissaient : « Il fait une chaleur dans les appartements et c'est un peu insoutenable. »
Ouverture des parcs la nuit contre la canicule à Pparis
2015 - 01:42 - vidéo
À Arras, d'autres idées plus originales avaient été relevées en 2003 par France 3 pour lutter contre les fortes chaleurs. Dans l'archive ci-dessous, la journaliste avait suivi des touristes bien au frais dans les souterrains de la ville. Là-bas, été comme hiver, il y faisait 11°C. Une visite historique et rafraichissante.
Arras : la visite des souterrains, frais jour de grosse chaleur
2003 - 01:56 - vidéo