Icône de cinéma, sex symbol planétaire, adorée autant que détestée, dans les années 60, Brigitte Bardot a mis le monde en émoi. Avec BB, la folie paparazzi s’empare de la presse française. Traquée jour et nuit, l’artiste devient une proie médiatique. Comme en janvier 1960, à la naissance de son fils où les photographes rivalisent pour obtenir le cliché de la mère et de son enfant. Seule une équipe de journalistes obtient l’exclusivité.
Mais derrière les sourires, Brigitte Bardot vivait un enfer. Un moment qu’elle a raconté 22 ans plus tard.
La vie de Bardot sera scrutée par les photographes, avec parfois, des moments de tension, comme en 1962 où un tournage fut presque compromis.
Mais ces photographes, aussi insistants soient-ils, ont fait sa renommée. Le 13 novembre 1965, au pied de son immeuble, certains n'hésitaient pas à le lui rappeler. Ce «je t’aime, moi non plus» entre les photographes et l’actrice va durer toute sa carrière.
Régulièrement, elle portera plainte contre des journalistes et des photographes. Dans les années 70, l’actrice remportera plusieurs procès pour violation de vie privée. À la même période, une loi pour punir les intrusions de paparazzis sera aussi adoptée.