La SPA de Gennevilliers, en lutte contre l'euthanasie depuis 70 ans
A l'occasion du Noël des animaux qu'organise ce weekend la SPA, focus sur le premier refuge créé par SPA, celui de Gennevilliers, en région parisienne. Un refuge, qui dès les années 40, a été un précurseur dans la lutte contre l'euthanasie systématique des animaux errants. Une pratique légale à l'époque. Gennevilliers est le premier refuge créé par la Société Protectrice des Animaux, la SPA, en 1904. Dès l'après-guerre, un but : abolir l'euthanasie systématique et immédiate des animaux errants sur la voie publique. C'était alors une obligation a légale pratiquée par la fourrière. La SPA de Gennevilliers multiplie donc les actions pour éviter l'euthanasie : recueil et identification des animaux errants. Et en 1960, elle remporte une victoire capitale... Le refuge obtient donc la gestion de la fourrière pour toute la région parisienne. Pour avoir une chance de supprimer l'euthanasie, ils tentent de faire adopter le plus d'animaux possible. Mais le nombre d'abandons explose ! Contrainte et forcée, face à l'afflux d'animaux, la SPA de Gennevilliers n'a d'autre choix que de recourir à l'euthanasie.... autrefois combattue ! Un drame pour le personnel. Dans les années 70-80, le centre multiplie les appels aux dons et les campagnes d'adoptions. Mais l'euthanasie reste une variable d'ajustement : le quotidien pour ce vétérinaire qui pique 40 chiens par jour ! Dans les années 90 : même constat, le centre suffoque : 640 pensionnaires pour 382 places ! En 1996, la directrice de Gennevilliers mène une action choc. Elle ferme le centre aux abandons pour six mois et demande l'aide des collectivités locales pour le financement de nouvelles antennes de la SPA. Et ça marche ! Depuis 2014, la SPA a mis en place un réseau de familles d'accueil partout en France, ce qui a permis de supprimer l'euthanasie, sauf pour raisons médicales. En 2018, seuls 418 animaux ont été euthanasiés dans les 62 refuges et maisons SPA du pays. [source : SPA. 2018]
Producteur / co-producteur |
Institut national de l'audiovisuel |
Générique | Rédacteurs en chef : Géraldine Cornet Lavau, Florence Dartois |