Imposture de Lafesse : la liberté de la presse

Prétextant le débat actuel sur la liberté de la presse, Jean-Yves LAFESSE interpelle une passante, lui fait dire qu'elle est contre la censure et, lui présentant un journaliste victime de la censure sur le point de s'immoler par le feu, lui demande d'aider l'homme, qui s'est aspergé d'essence, à accomplir ce geste ultime en craquant l'allumette. Bien que solidaire avec le combat contre la censure du journaliste et comprenant son geste symbolique, la dame refuse tout d'abord de craquer l'allumette. Mais très vite, elle accepte de le faire, assistant Lafesse à confectionner une torche en vue de l'immolation, et s'apprête, indifférente au sort du journaliste, à assister à sa mort. "La banalité du mal", illustré par Jean-Yves LAFESSE.