Quand Paris faillit brûler

Dans une villa de Baden Baden, vit retiré le général Von CHOLTITZ, l'homme qui fut du côté allemand au centre des heures dramatiques de la Libération de Paris. Il y a vingt ans, il était le dernier gouverneur allemand du grand Paris et fut celui qui aurait pu réduire la capitale en cendres......VON CHOLTITZ interviewé par Jacques GRANDCLAUDE explique pourquoi il n'a pas obéi à l'ordre d'HITLER de brûler Paris et comment le Général SPEIDLE fut arrêté après la tentative de coup d'état contre Hitler à Paris Le 20 juillet 1944, la bombe déposée par VON STAUFFENBERG avait pratiquement rasé le quartier général d'Hitler à Rastenburg. Hitler avait échappé à la mort. La répression fut terrible. Des généraux furent pendus à des crocs de boucher. L'opposition écrasée, les fidèles se resserrèrent. ROMMEL, contraint au suicide eut droit à des funérailles nationales auxquelles son fils et sa veuve furent obligés d'assister. Von STULPNAGEL, gouverneur de Paris avait été lui aussi acculé au suicide. Pendant ce temps, la division LECLERC participait à la bataille de Normandie. C'est alors qu'HITLER fit de VON CHOLTITZ le nouveau gouverneur de Paris. VON CHOLTITZ évoque ses souvenirs. Le déménagement des administrations allemandes a commencé, tandis qu'est venu l'ordre de préparer la destruction de la capitale. Le 19 août, Paris se soulève : avec un armement improvisé, la résistance est passée à l'attaque. La bataille va durer plusieurs jours. Paris ignore la terrible menace qui pèse sur elle. En effet VON CHOLTITZ reçoit télégramme sur télégramme. La division LECLERC est enfin arrivée et est entrée dans la capitale par les portes d'Orléans et de Saint Cloud. VON CHOLTITZ capitule. Les Parisiens sont en liesse et accueillent les premiers soldats américains et acclament le général de GAULLE qui remonte les Champs Elysées.