« Pour les ménagères, c'est rapide, c'est frais, c'est bon. » En 1986, le journal de FR3 Rhône Alpes s'intéressait, dans l'archive en tête d'article, aux salades de quatrième gamme, c'est-à-dire prêtes à l'emploi et conditionnées en sachet de plastique. « L'idée nous vient d'Amérique, mais en 1984, un producteur-maraicher de Genas la prend à son compte et lance sur le marché français la salade-minute avec le feu vert de l'Institut Pasteur. »
Deux critères : hygiène et fraicheur, nous assurait-on. « Aucune concession dans le tri », expliquait un gérant d'usine, où en dehors de cette sélection, tout était automatisé. Et de garantir des « contrôles réguliers en laboratoire ». En grande surface, les consommatrices se disaient ravies : « C'est très pratique et elle est propre. C'est quand même formidable. » Seul point négatif : le prix, trop élevé.