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Michel Blanc se raconte... dans son bureau

Michel Blanc se raconte... dans son bureau

Le bureau de Michel Blanc, c'est l'occasion de le découvrir à travers son espace de travail, un lieu révélateur de son caractère, de son tempérament mais aussi de son état d'esprit.

Par la rédaction de l'INA - Publié le 04.10.2024
Michel Blanc - 2005 - 09:24 - vidéo
 

Dans sa série « Dans le bureau de... », Stéphane Basset part à la découverte du bureau des artistes. Celui du comédien mort dansa nuit du 3 au 4 octobre 2024 lui fut ouvert en mars 2005. Un espace de travail est révélateur du caractère, du tempérament, mais aussi de l'état d'esprit de l'invité. À l'époque, Michel Blanc travaillait dans deux bureaux distincts. Il gèrait son quotidien, dans un premier espace qu'il louait. La visite de ce premier bureau désordonné est pour Michel Blanc l'occasion d'évoquer sa manière de travailler et d'écrire, généralement au milieu du bruit.

Sur son bureau, se trouvaient une multitude de papiers et de factures et deux ordinateurs « au cas où » l'un des deux tomberait en panne.

Ce local ne lui appartenait pas, il le louait et expliquait pourquoi. Par goût de la liberté, une raison pour laquelle il ne voulait pas devenir propriétaire, mais préférait son statut de locataire. Deux raisons concourraient à ce choix, déjà parce qu'il n'avait pas amassé suffisamment d'argent pour acheter, confiait-il, « car j'ai moins tourné que d'autres camarades ». Mais surtout pour préserver sa liberté : « Tout se paye, la liberté se paye... Si vous ne voulez pas être obligé d'accepter des films qui ne vous plaisent qu'à moitié, il ne faut pas avoir de crédit sur le dos ».

L'acteur gagnait bien sa vie, mais pas suffisamment pour être assujetti l'ISF. Il donnait sa vision de l'impôt sur le revenu qu'il trouvait normal de payer quand on gagnait suffisamment.

Prendre des risques

Parmi les objets présents sur les murs de ce premier bureau, il y avait des références au cinéma : des claps de films, quelques prix reçus. Dans ses tiroirs, des textes de pièces, le scénario des Bronzés 3 ou le scénario de Voyez comme on danse, avec ses notes de travail.

À son domicile, se trouvait un autre bureau, plus dépouillé et zen. Sur son bureau, il y avait du Mozart, car il écoutait beaucoup de musique classique. Une pendulette ancienne de famille qui appartenait à sa grand-tante. Il racontait, qu'élevé dans l'horlogerie de son grand-père, il était fasciné par les montres.

De sa jeunesse, pas de nostalgie. S'il avait aimé son « enfance formidable », il avait détesté l'adolescent et sa vingtaine : « Je n'ai pas aimé l'adolescence, jusqu'à 28-30 ans, ajoutait-il (...) intuitivement, je savais qu'il fallait que ça passe ».

Quant à sa devise, c'était : « Il ne faut pas craindre d'être dupe », car dans la vie, insistait-il, il fallait prendre des risques, « ce n'est pas grave de s'être fait avoir » du moment qu'on vivait, concluait-il.

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