L'ACTU.
Plus de 200 ans après sa mort, Napoléon fascine toujours. Dimanche 19 octobre, l'un de ses bicornes a été adjugé 2 millions d'euros. L'empereur est également le héros du dernier film de Ridley Scott, Napoléon, sorti le 22 novembre. Ce personnage marquant de l'histoire de France, aussi d’adulé que décrié, a aussi beaucoup inspiré la télévision, parfois pour s'en moquer.
L'ARCHIVE.
L’archive en tête d'article est un bon exemple de parodie. Aux manettes de cette saynète, une pointure de l'humour, Jean Yanne. Après des débuts de journalistes, il s'était rapidement tourné vers le cabaret où pouvait s'épanouir son art de la dérision. Viendront ensuite la presse satirique (L'Os à moelle qui sera repris par Pierre Dac), la radio et la télévision. Il l'investit à partir de 1964, avec son complice Jacques Martin dans une émission originale et impertinente, « 1=3 ».
Aussi facétieux qu'irrévérencieux, ils « commettront » de nombreux sketchs. L'émission sera arrêtée après cinq numéros, car elle déplaisait au ministère de l'Information, en particulier un sketch sur Napoléon et sa conquête de l'Europe transposée sous forme de course cycliste.
Dans la farce disponible en tête d'article, nous découvrons un peloton de cyclistes napoléoniens luttant contre les Anglais dans un tour d'Europe à vélo calqué sur l'épopée napoléonienne. Tout en pédalant, Napoléon (Jean Yanne) et ses généraux, Masséna (Lawrence Riesner), Murat (Paul Mercey) et Cambronne (Jacques Martin) évoquent leur stratégie à la manière d'une course cycliste. L'équipe remportera-t-elle la course de Waterloo ? Réponse dans un dénouement haletant et burlesque.