L'ACTU.
De moins en moins nombreux, les distributeurs automatiques de billets sont en voie de disparition. Depuis fin 2018, près de 8 500 ont disparu en France, et près de 2000 en 2023.
LE MONTAGE D'ARCHIVES.
Avant, retirer de l'argent, c'était de longues files d'attentes, un passage au guichet et beaucoup de patience. Mais en 1968, petite révolution : les Français découvrent le premier distributeur automatique de billets, une innovation importée d’Angleterre. Le premier automate est inauguré le 2 juillet 1968, au 4 de la rue Auber à Paris.
Pas encore de carte à puces bien-sûr, mais une carte perforée et un code à six chiffres qui permettent de retirer une somme fixe : 200 francs à Paris, un peu plus à celui de Marseille qui ouvre quelques jours plus tard.
Puis, la technologie évolue, la carte devient magnétique et de plus en plus de banques s’équipent de distributeurs. En 1971, c’est l’apparition du «Bancomat» dans les rues. Une sorte de coffre-fort scellé dans un mur. À l'intérieur, toute une machinerie complexe, contrôlée par une cellule photoélectrique, assure la livraison billet par billet.
Années 1980 : les banques créent un système unique de retrait, les clients peuvent dorénavant utiliser n'importe quel automate. Le retrait d'argent avec carte bancaire se généralise. Depuis le milieu des années 2010, les retraits en liquide ont diminué. L’argent liquide devient moins essentiel à la vie quotidienne et l’utilisation des automates décline. Par mesure d’économies, les banques commencent à réduire leur nombre.