L'ACTU.
ChatGPT, un sigle qui agite les esprits humains ces derniers temps. Cette intelligence artificielle capable d’écrire des chansons, une lettre de motivation ou un programme informatique, voire une rédaction, avec une facilité déconcertante, est tout aussi séduisante qu'inquiétante. ChatGPT, pour « chat with pre-trained langage mode » a été officiellement lancé le 30 novembre 2022. Il s'agit de ce qu'on appelle un modèle de traitement du langage, développé par OpenAI, une organisation de recherche en intelligence artificielle (IA) fondée en 2015 par des personnalités comme Elon Musk. ChatGPT est sidérant, aussi bien capable d’écrire des lignes de codes informatiques que de tenir une conversation en ligne avec son interlocuteur, avec une voix synthétique quand même ! Alors, avancée technologique ou dérive annoncée ? Cette attirance teintée d'inquiétude n'est pas récente, elle apparaît déjà clairement dans le montage d'archives présenté en tête d'article.
LE MONTAGE D'ARCHIVES.
Jouer avec un ordinateur comme on jouerait contre un adversaire en chair et en os, voici la définition de l’intelligence artificielle, en tout cas, telle qu'elle apparaissait en 1970. L’IA ou intelligence artificielle, fascinait déjà autant qu’elle inquiétait. Dans les années 60, on imaginait un robot barman capable de vous faire un cocktail unique, rien que pour vous, en fonction de votre forme physique. Dans ces mêmes années, certains imaginaient déjà ce que serait la domotique en l'an 2000, la maison régie par « un cerveau électronique » : « chaque matin, contrôle médical examen complet et nombre d’exercices pour garder la forme... ». Ce reportage de 1968, décrivait une machine qui déterminerait chaque jour les menus de la famille en fonction du nombre de calories permis.
En 1969, quand les adultes fantasmaient les avantages apportés par l'intelligence artificielle, les enfants, eux, paraissaient plus inquiets des conséquences : « les gens n'auraient plus rien à faire, plus de travail », « les hommes ne travailleront plus », « des robots qui feraient la guerre ». « Les gens seraient gros... », certains envisageaient aussi le risque de disparition de la race humaine.
À la même époque, les experts se voulaient rassurants, précisant que l'ordinateur restait une machine programmée, l'un d'eux déclarant qu'il fallait éviter de parler de « cerveau électronique » et ajoutant, « c’est un ordinateur avec du fil, de la ferraille, des circuits imprimés, rien qui ne fait penser à un cerveau humain », insistait-il.
Pourtant, certains experts actuels s'inquiètent de la puissance de l’intelligence artificielle et prévoient même, d'ici à 2050, l’émergence d’une IA comparable au cerveau humain capable d’interagir avec l’environnement. La vérité sort de la bouche des enfants. Ce n’est pas ce que dit le dicton ?
