À la découverte des grands carnavals de France

Rappelons que le carnaval est la période qui précède le Carême, de l'Épiphanie jusqu'au mercredi des cendres. Au cours de cette période se déroulent des réjouissances publiques où presque tout est permis...

Une fois dit cela, partons sur les routes du pays s'amuser.

À Nice, le plus important de France

Pendant 15 jours, un vent de folie souffle sur la ville. Plusieurs centaines de milliers de personnes déambulent sur la promenade des Anglais, de jours comme de nuit. Déguisements et bonne humeur sont de mise. C’est sa majesté le roi carnaval qui ouvre les festivités Au programme : la traditionnelle bataille de fleurs, défilés de chars, pantins géants, arts de rue et musiciens venus du tous horizons comme le montre la vidéo en tête de cet article.

À Dunkerque, la fête populaire

Toute la ville devient une immense fête. On chante, on boit, on danse. On se déguise avec trois fois rien pour un concours d’exubérance sous les parapluies parmi les chars et les géants. Un moment débridé où tout est permis. Symbole de convivialité, les Dunkerquois s’invitent les uns chez les autres dans des « chapelles », des appartements privés où l’on se réunit à plusieurs dizaines pour partager un verre. Pour finir, le maire procède au traditionnel lancé de harengs fumés depuis l’hôtel de ville.

À Strasbourg, la liberté retrouvée

Couleurs vives et confettis, à Strasbourg, on célèbre la liberté aux rythmes des fanfares. Déguisements, majorettes, sorcières et les chars satires font fonction d’exutoire depuis le Moyen Âge.

À Toulouse et le roi Nougaro

Crée en 1982, le carnaval de Toulouse reste célèbre pour son édition de 1987 lors de laquelle, le chanteur Claude Nougaro fût nommé roi de la ville rose. Sur la place du capitole, le nouveau monarque interpréta pour l’occasion devant 100 000 personnes un nouvel hymne pour sa ville : « Le Roi Cocu ».

Et le carnaval vénitien d’Annecy

Inspiré du grand rassemblement de la cité des doges, le carnaval d’Annecy célèbre Venise dans sa plus stricte tradition : costumes, masques et défilé en silence, on est bien loin des sambas de Rio de Janeiro. Une seule condition pour participer : revêtir une tenue digne de la Sérénissime.