Ces derniers jours, d'aucuns ont pointé la responsabilité des « Chapelles », ces apéros costumés géants qui seraient organisés par certains habitants de la sous-préfecture du Nord en cette période traditionnelle du carnaval.
D'après Le Parisien, les associations organisatrices de l'un des plus célèbres carnavals de France démentent formellement de telles pratiques et assurent que les habitants ne dérogent pas plus aux gestes barrières que dans les autres villes françaises.
Toujours selon Le Parisien, la proximité de la ville avec la région anglaise du Kent, terre d'origine du variant anglais, serait une cause plus sérieuse de l'explosion des cas de Covid (900 pour 100 000 habitants, contre 200 en moyenne sur le territoire métropolitain).
Quelle que soit la raison qui explique cette recrudescence du Covid-19 dans la ville portuaire, il est bien évident que Dunkerque sera privée cette année de carnaval. L'occasion de nous replonger dans les archives à la rencontre des habitants qui, en avril 1973, laissaient libre cours à leur joie de participer à la fête. Depuis le XVIIe siècle, le carnaval représente la principale manifestation culturelle de la ville.