L'ACTU.
Netflix diffuse à partir du 4 janvier 2024 le film Le cercle des neiges qui revient sur le crash d'un avion dans la cordillère des Andes, en Argentine, le 13 octobre 1972. Cette histoire vraie est celle de l'accident d'un avion militaire transportant de jeunes rugbymen amateurs uruguayens jusqu'au Chili. Sur les quarante-cinq passagers (les rugbymen, des proches et l'équipage), douze sont morts dans le crash, et dix-sept autres ont succombé plus tard de leurs blessures, du froid ou des avalanches.
Après 72 jours coupés du monde, et dans des conditions extrêmes, seize survivants furent sauvés. Les archives de l'époque, en cette fin d'année 1972, sont très fortes.
LES ARCHIVES.
L'une des particularités de cette histoire vraie, et qui n'est pas mentionnée dans toutes les archives réunies dans cet article, demeure le fait que les rescapés de ce crash ont été forcés de manger de la chair humaine pour survivre.
Après le crash, les survivants étaient d'abord persuadés que les secours viendraient à la rescousse. Mais le lieu du crash étant difficilement atteignable, les jours se sont étirés sans sauveur à l'horizon. Les survivants ont donc épuisé les réserves de l'appareil avant de lever le tabou de se nourrir de chair humaine.
Le sauvetage a été rendu possible à la suite d'une équipée héroïque dans les montagnes de deux survivants pour rejoindre le Chili, alors que les recherches avaient été abandonnées.
Dans l'archive en tête d'article, le reportage du 20h présenté par Léon Zitrone montre les premières images des survivants une fois redescendus dans la vallée. Un autre premier récit est à retrouver ci-dessous. On se rend compte que les informations étaient encore parcellaires. Le médecin colonel spécialiste de la survie s'exprime en effet sans mentionner les cas d'anthropophagie.
Miracle dans les Andes
1972 - 03:30 - vidéo
Ci-dessous dans cette vidéo, à retrouver également sur la chaîne YouTube INA officiel, découvrez l'ensemble de cette histoire de survie avec les témoignages de trois rescapés : Carlos Paez, Pedro Algorta et Robert Canassa.
Ainsi que du commandant Jorge Massa, pilote sauveteur, du berger Sergio Martinez Catalan et de Sergio Diaz, guide de haute montagne qui racontent les circonstances du sauvetage des survivants. Fernando Baquedano, directeur de l'hôpital San Fernando et le ministre uruguayen au Chili, César Charlone, s'expriment également. Enfin, on retrouve les images de l'archive en tête d'article.