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1998 : Steven Spielberg raconte son enfance à Bernard Pivot

1998 : Steven Spielberg raconte son enfance à Bernard Pivot

Steven Spielberg sort au cinéma son nouveau film, inspiré de sa vie. L'histoire d'un jeune homme qui découvre le cinéma en filmant sa famille. En 1998, le réalisateur racontait son enfance et ses débuts à Bernard Pivot dans «Bouillon de culture».

Par Romane Sauvage - Publié le 22.02.2023
 

L'ACTU.

Mercredi 22 février, sort sur grand écran le nouveau film de Steven Spielberg, The Fabelmans. Dans cette fiction inspirée de sa vie, le réalisateur compte l'histoire d'un enfant passionné de cinéma qui échappe aux tensions familiales grâce à sa caméra, avec laquelle il filme son entourage, encouragé par sa mère.

LES ARCHIVES.

« Tout de suite, vous vous êtes emparé de la caméra de votre père, il ne savait pas tourner et vous vous lui avez montré. Vous êtes devenu une sorte d'accro de cet instrument. » Octobre 1998, Bernard Pivot interrogeait Steven Spielberg dans une longue interview pour l'émission « Bouillon de culture ». Dans l'extrait en tête d'article, le réalisateur revenait sur ses débuts. « C'est vrai, quand j'étais très jeune, j'ai pris des caméras, des caméras Kodak, j'ai pu filmer des histoires, les raconter. », expliquait-il.

Grâce à son père : « Il avait des caméras et puis il filmait nos vacances. Je lui ai pris sa caméra. Il ne savait pas tenir la caméra, ça tremblait tout le temps, il n'arrivait pas à rester en place. Il y avait un plan fixe pendant une seconde ou deux, puis il passait ailleurs. Le travelling était complètement raté, il montrait des nuages et des fleurs, alors que tout le monde s'en moquait éperdument. C'était lunaire. » Alors, le jeune Steven, avait pris les devants : « c'est moi qui vais être le cameraman de la famille » avait-il annoncé à son père.

Faire de la réalité des histoires

« Je ne voulais pas accepter la réalité ». À partir des extraits des vacances familiales, il commença à écrire des histoires. « Au lieu de simplement filmer nos vacances, j'en ai fait des histoires, (...) des grosses affaires mélodramatiques. »

Dans l'extrait suivant, il poursuivait sur son enfance, « pas malheureuse ». Et concluait, ses jeunes années comme inspiration : « J'ai beaucoup pu apprécier la liberté qu'a l'enfant par rapport à l'adulte. Évidement, j'étais très nostalgique par rapport à cette enfance et, en tant que cinéaste, j'ai donc voulu montrer ce qui me manquait tellement. »

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