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Philippe Noiret sur le tournage de «On a volé la cuisse de Jupiter»

Philippe Noiret sur le tournage de «On a volé la cuisse de Jupiter»

Philippe Noiret n'hésitait pas à donner de sa personne sur les tournages, voire à réaliser des cascades impressionnantes, à l'image de celles réalisées pour le film «On a volé la cuisse de Jupiter» de Philippe de Broca.

Par Florence Dartois - Publié le 25.06.2020 - Mis à jour le 22.11.2021
 

On a volé la cuisse de Jupiter est un film d'aventure comique coécrit et réalisé par Philippe de Broca, tourné et sorti en 1980. Il s'agit de la suite de Tendre Poulet, avec le même duo de comédiens Annie Girardot (Lise Tanquerelle) et Philippe Noiret (Antoine Lemercier). Dans ce second opus, les deux tourtereaux se rendent en Grèce pour leur voyage de noces. Sur place, ils rencontrent Charles-Hubert Pochet (Francis Perrin), un archéologue, auteur de la découverte d'un marbre d'Aphrodite dont il ne reste que les hanches et les fesses. Malheureusement, l'œuvre antique est dérobée…

Comme on le voit dans ce reportage du JT de France 3 Marseille, en tête d'article, les comédiens sont mis à contribution pour de nombreuses cascades. Pas facile pour Francis Perrin, affublé d'un faux plâtre, de suivre des complices, Philippe Noiret et Annie Girardot, sur les toits de Marseille où se tournait ce 30 mai 1980, une scène de course-poursuite.

Des cascades tournées en Grèce

Mais la majorité du tournage s'était déroulé en Grèce, et là aussi, sous la chaleur, le physique des acteurs allait être rudement mis à l'épreuve comme le prouve ce reportage de l'émission "Ciné regards". Pour Philippe Noiret, l'important dans le tournage d'une comédie, « c'est l'humeur », et d'être toujours prêt à tourner « avec sincérité ». Quant à Annie Girardot, elle s'inquiétait auprès du réalisateur d'une scène où elle devait rester accrochée sous un hélicoptère.

Certains plans allaient être tournés au-dessus des célèbres Météores en Grèce. Nous sommes en octobre et pour Philippe de Broca, c'est un challenge. Il décrivait son état d'esprit avant de tourner : « Je me mets dans la tête d'un enfant de 12 ans pour tourner ça. Il faut croire très, très fort à l'histoire et en même temps la prendre sous l'angle qui fait que ce n'est jamais tragique, dramatique ». Il poursuivait : « Il faut avoir une histoire qui se tient bien, et surtout, des personnages qui se tiennent bien. Plus c'est drôle et plus les personnages doivent sonner vrais. Être sortis de quelque part ».

Des trucages invisibles

Certains plans de nuit où les deux héros étaient suspendus sous l'hélicoptère, avec la statue convoitée, avaient eux été tournés en studio devant un écran. Philippe Noiret en gentleman soutenait sa partenaire avec autant de fermeté et de grâce que possible.

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