Car oui, les légumes verts sont riches en chlorophylle, ils fournissent également une grande partie des minéraux, oligo-éléments et vitamines dont nous avons besoin, en particulier le calcium, le magnésium et la vitamine C. Alors pourquoi s'en priver ? Après avoir découvert cette recette, vous deviendrez un amateur de légumes verts, c'est certain !
A vos fourneaux pour préparer une recette bien française, un classique de la gastronomie axonaise, la célèbre flamiche aux poireaux de l'Aisne. C'est sur un air d'accordéon que débute La cuisine voyageuse, une émission de 1977. Ce jour-là c'est Monique Vallée, fleuriste et mère de quatre enfants qui relève le défi : faire aimer les poireaux aux enfants présents avec elle en plateau. Les apprentis marmitons se prénomment Olivier, 9 ans; Marielle, 10 ans; Stéphanie, 10 ans et Pierre, 10 ans également.
La cuisinière l'assure : "c'est un plat très agréable qui apprend aux enfants à aimer les poireaux."
Sur ses explications, les enfants coupent les poireaux lavés, en petits morceaux, afin de les faire blondir au beurre (50 g) dans une poêle à feu doux.
Pour la pâte, il faut 5 cuillères à soupe de farine. On y creuse un puits dans lequel on casse deux œufs entiers… Ca a l'air simple... mais pas pour Olivier, qui casse l'œuf… à côté du bol… "Ce n'est rien, un petit accident" le rassure la cuisinière plutôt stoïque.
Monique ajoute 2 cuillerées d'huile, un peu de sel. Olivier bat le mélange pour incorporer la farine à l'œuf et à l'huile.
"La pâte doit être bien lisse et sans grumeaux avant d'incorporer le lait."
Cela donne une pâte homogène qu'on laisse reposer ½ heure pendant la cuisson des poireaux. Les poireaux cuits sont mis au fond de la tourtière et l'on étale la pâte liquide dessus. La flamiche va cuire ½ heure à four moyen (180-200 degrés).
Pendant la cuisson du plat, bref aperçu économique, industriel du département de l'Aisne (02) avec des images de champs de blé, de betteraves à sucre; des images des bords de l'Aisne, de souffleurs de verres industriels, des rues de Laon et de Saint Quentin…
C'est l'heure de la dégustation… Les flamiches préparées par les enfants sont cuites. Monique les retire du four. Elle signale que la recette peut être agrémentée de quatre épices pour corser le goût. Les enfants semblent apprécier...
A vous de tester cette recette.
Bon appétit !
D'autres recettes avec des légumes verts
Frisée à la flamande, présentée par la chanteuse Nelly Laurence (recette de la Somme, 1977)
Les épinards à ma façon par Michel Oliver (La vérité est au fond de la marmite, 1979)
Tourte d'endives au saumon fumé et zeste de citron par Michel Guérard assisté d'Anne-Marie Peysson (la cuisine légère, 1979)
Salade express d'asperges et d'épinards tièdes aux oeufs mollets par Olympe Nahmias (Le regard des femmes Cuisine, 10 avril 1979)
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Francis Bertin et sa recette "le secret de Compostelle". Le cuisinier, aidé par son apprenti, prépare une de ses recettes "le secret de Compostelle" à base de noix de Saint Jacques et des légumes de saison : courgettes, févettes, carottes, haricots verts et une "tombée" de blancs de poireaux cuits au beurre. (Toques, pianos et crêpes dentelles, 1986)
Pétoncles aux endives dans leur fumet. François Roboth reçoit aujourd'hui le grand chef cuisinier Gilbert Isaac. Il présente la recette des "pétoncles aux endives dans leur fumet". (Quand c'est bon il n'y a pas meilleur, 1987)
Haddock aux épinards. François Roboth reçoit le grand chef cuisinier Jean Nouyrigat (du restaurant le père tranquille à Montparnasse) et Jean Loup Bourel (comédien) pour la recette du "haddock poché aux épinards". (Quand c'est bon il n'y a pas meilleur, 1987)