Dans ce film qui a valu à son interprète principale, Andra Day, un Golden Globe de la meilleure comédienne, le réalisateur Lee Daniels s’intéresse au militantisme de l'interprète de "Strange fruit", l'une de ses plus célèbres chansons, adaptée d’un poème écrit en 1937 par l’écrivain juif d’origine russe Abel Meeropol. Un titre dans lequel elle dénonçait le racisme et l’esclavage et qui allait faire d'elle une artiste à surveiller pour des autorités américaines de l'époque.
Le 19 novembre 1958, quelques mois avant sa disparition, la chanteuse américaine de blues, considérée comme l'une des plus grandes voix de jazz, interprétait l'un de ses tubes dans l'émission "Music-hall parade", à la télévision française. Il s'agissait de "Trav'lin' Light", une chanson composée en 1942 par Trummy Young et Jimmy Mundy, sur des paroles de Johnny Mercer.
"I'm travelin' light because my man has gone
So from now on, I'm Travelin' Light
He said, "Goodbye", and took my heart away
So from today, I'm Travelin' Light
No one to see, I'm free as the breeze
No one but me and my memories
Some lucky night he may come back again
So until then, I'm Travelin' Light
No one to see, I'm free as the breeze
No one but me and my memories
Some lucky night he may come back again
So until then, I'm Travelin' Light..."
Pour aller plus loin
Billie Holiday interprète deux titres : "I Only Have Eyes For You" et "Travelin' Light" dans Music-hall parade (intégrale)
Annonce du décès de Billie Holiday le 17 juillet 1959 (Audio)
Barbara Hendriks évoque "Strange fruit", une chanson symbole de la lutte anti-raciste aux USA. ("Boomerang", France Inter, 14 octobre 2015)