Récit de ce moment historique, commenté en off, la convention signée entre le gouvernement français et allemand dans le wagon situé dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne et identique à celui de l'armistice de 1918.
"Les négociations d'armistice seront courtes et Hitler va dicter ses conditions. Il n'y a pas grand-chose à espérer du dictateur".
La musique solennelle illustre le tragique du moment.
"La tradition veut que la délégation vaincue aille discuter à huis clos des conditions et juge si elles peuvent être acceptées. Ce n'est ici qu'une formalité car la France n'a guère le choix. La débâcle, la percée de Sedan, les 150 divisions nazies écrasant la ligne Weygand. Le 11 juin à Paris, déclarée ville ouverte; le 14, la Wehrmacht défilant sous l'Arc de Triomphe tandis que Mussolini envahit la Riviera. Tout cela donne la partie belle au dictateur..."
"... Les Français sont arrivés à 15h30, douze minutes après tout sera signé. Hitler se lève, salue avec raideur et quitte le wagon. Mais dehors, il ne peut contenir sa joie. Le voilà maître de l'Europe et il pense être bientôt maître du monde. Mais ceci sera une autre histoire…"