EDR : entreprises et aides européennes
L'Europe est partout dans cette start up qui travaille sur les tumeurs osseuses. Sans l'aide de l'Europe, Atlanta n'aurait jamais pu s'installer dans ces bâtiments flambants neufs. Elle n'aurait pas recruté des chercheurs et donc elle n'aurait pas pu mener à bien son programme de développement. Au total elle a reçu 900 000 euros de subventions européennes. Après avoir été incubé au CHU de Nantes, Atlanta essaye de voler de ses propres ailes. Elle n'a pas encore découvert le vaccin qui la ferait décoller mais elle emploie aujourd'hui une cinquantaine de salariés et ce n'est pas rien. Pour obtenir les aides européennes, la société nantaise a bénéficié de l'aide d'atlanpole : 30 ans d'expertise et un réseau qui s'appuie sur les chambres de commerce, les pôles de compétitivité et les universités. Valvena aussi a bénéficié d'un coup de pouce européen. Bien qu'elle soit plus avancée dans ses recherches, l'entreprise a reçu 1 million 500 000 euros. Sa taille européenne a sans doute été un atout. Elle est le fruit d'une fusion entre une entreprise autrichienne intercell et une start up nantaise, Vivalis. Obtenir des fonds européens n'est pas trop compliqué, il suffit de monter un bon dossier. En revanche les contrôles sont fréquents. En matière d'innovation, l'Europe distribue 9 milliards d'aides aux entreprises et la région pays de la Loire 1 milliard. Interview de Ronan LE BOT, président d'Atlanta, de Caroline SIX BROUILLET, directrice administrative d'Atlanpole, et de Frédéric Legros, directeur business développement de Valvena.
Producteur / co-producteur |
France 3 Nantes |
Générique | Journaliste : Thierry Bercault Participant : Frédéric Legros |