Haïti: les tap-taps de Port au Prince
A Port au Prince (Haiti), il n'y a pas de transports en communs alors on fait appel à des véhicules privés. Ces bus, propriétés de riches haitiens, arrivent sur l'ile en tant qu'épaves. Refait à neuf dans des garages par des artisans, ils sont décorés à la main par des artistes puis confiés à des chauffeurs qui les louent 100 F/jour. Ces bus ont les appellent des taps-taps. Celafait 17 ans que Marco conduit un tap-tap. Il s'est mis au volant pour survivre et la population choisit son bus en fonction de son décor. Chez Boss Marcel, les épaves passent entre des mains expertes (menuisiers, toliers, électriciens) avant d'être décorées par Yvlor. Samedi soir 18 heures, c'est la fin de semaine au garage. Demain, on va à la plage. Mais le dimanche n'est pas un jour de repos pour tous, c'est aussi le jour d'entretien des taps-taps. Jean-Baptiste, le propriétaire du tap-tap appelé Michou, nous explique pourquoi il a choisi ce nom et ce que représente son bus pour lui.
Producteur / co-producteur |
France 3 |
Générique | Journaliste : Didier Fassio |