Féminisation des noms
Rebondissement dans la polémique à propos de la féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres. Une circulaire du ministre de l'éducation nationale, Claude ALLEGRE, suit la décision du Premier ministre, Lionel JOSPIN, en demandant à son ministère de recourir aux appellations féminines des fonctions. Il est désormais recommandé de dire "la recteur" ou "la chercheuse" par exemple. Des académiciens, comme Marc FUMAROLI, s'élèvent contre ce qu'ils considèrent comme une atteinte à la langue française. A l'Assemblée nationale, depuis un mois on doit dire "la députée".Commentaire sur images d'archives de la conférence de presse de Claude ALLEGRE et de Ségolène ROYAL le 2 septembre 1997, et images d'illustration, en alternance avec les interviews de Geneviève FRAISSE, déléguée interministérielle aux Droits des femmes, sur les raisons d'une telle mesure, destinée principalement à féminiser les titres du pouvoir; de Marc FUMAROLI; et de Anne-Marie IDRAC, députée UDF, qui se fait maintenant appeler par son prénom.
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France 3 |
Générique | Journaliste : Emmanuel Gagnier Participants : Geneviève Fraisse, Marc Fumaroli, Anne Marie Idrac |