Faut-il supprimer le numerus clausus en médecine ?
Entrer en première année de médecine, c'est relativement facile. Mais seulement 15% des élèves réussissent chaque année le concours pour passer en seconde année, parce qu'il existe un numerus clausus, un nombre de places limité. Selon une information de France info, le gouvernement pourrait bien le supprimer. Est-ce une bonne idée ? Quelles conséquences pour les médecins de demain ?Promesse de campagne du candidat Macron (28 avril 2017), la fin de ce système est en dicussion au sein du gouvernement. Les ministères de l'Enseignement supérieur et de la Santé planchent sur plusieurs options de remplacement. Le commentaire alterne les images d'illustration, les images d'élèves passant le concours, l'extrait de la déclaration d'Emmanuel Macron en 2017, en alternance avec les avis d'Olivier VERAN, député LREM de l'Isère opposé à ce mode de sélection qu'il juge injuste ("On demande de bachoter de 7 heures du matin à 23 heures le soir. Est-ce le mode de sélection le plus approprié pour devenir un bon médecin ?"), de Jean-Baptiste BONNET, président de l'intersyndicale nationale des Internes (ISNI).Plus de médecins, est-ce la solution pour lutter contre les déserts médicaux ? Dans le Gers beaucoup de praticiens sont proches de la retraite et sans successeur. Interview de Christian LAPREBENDE, maire d'Auch qui se bat depuis des années pour tenter d'attirer de nouveaux médecins : la réforme le laisse sceptique.Les premiers effets de la réforme se verraient dans 10 ans, le temps que dure la formation d'un médecin.
Producteur / co-producteur |
France Télévisions |
Générique | Journaliste reporter d'images : Frédéric Bazille Journalistes : Anthony Jolly, Florence Griffond Participants : Jean Baptiste Bonnet, Olivier Véran, Christian Laprébende |
Descripteur(s) | concours, désertification, enseignement supérieur, étudiant, médecine, projet, sélection, suppression, université |