Le lundi de Pentecôte, une journée de solidarité

Reportage. En 2004, une journéee de solidarité a été instaurée en faveur de la prise en charge de la dépendance, le lundi de Pentecôte ou un autre jour. Une partie des recettes générée a été attribuée à la gestion de la dette publique, ce qui est inacceptable pour les associations. Commentaire sur images factuelles entrecoupé par des interviews d'Isabelle RICHARD, caissière, Michèle DELAUNAY, ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie et Pascal CHAMPVERT, président association des directeurs d'établissements pour personnes âgées.[Source : documentation France 3] En 2004 le gouvernement Raffarin a fait du lundi de Pentecôte une journée de travail non rémunérée, en faveur de la prise en charge de la dépendance. Dans les faits, aujourd'hui, on estime que seul un tiers des salariés travaille aujourd'hui. Cette journée de solidarité a généré plus de 18 milliards de recettes mais tous ces fonds ne sont pas attribués à l'objectif initial. 3 milliards auraient été repris par l'Etat pour combler ses déficits, ce qui est inacceptable pour les associations. SONORE MICHELE DELAUNAY : "Cette année nous créerons plusieurs milliers d'emplois grace à cela, nous sommes aussi complètement investis dans la bataille de l'emploi, c'est aussi le soutien de l'aide à domicile dont on sait qu'elle est bien souvent en difficulté".