Ce fonds, consacré à l’environnement de la radio et de la télévision et à l’analyse des médias, est riche de plus de 1 000 000 documents diffuseurs, 22 500 ouvrages, 769 collections de périodiques et 315 fonds d'archives écrites. Le service des archives écrites mène également des entretiens patrimoniaux audiovisuels auprès de professionnels de la radio et de la télévision ayant, pour certains, déposés leurs archives professionnelles, écrites ou numériques, à l'INA.
Les documents produits par les diffuseurs
Le décret d’application de la loi sur le dépôt légal stipule que les diffuseurs doivent verser des documents écrits (sur support imprimé ou numérique) afférents aux programmes sélectionnés. Cela concerne les documents relatifs à la programmation (bulletins de presse, avant-programmes, programmes définitifs, rapports de diffusion) et les documents rattachés à un programme spécifique.
Pour la radio, il s’agit des relevés de droits d’auteurs et du texte du journal parlé quant à la télévision les sources sont des conducteurs des journaux, des fiches d’émissions, des dossiers de presse, des fiches de droits, des scénarios, et des textes d’intention.
Cette documentation, dite d’accompagnement, permet de situer les programmes et émissions dans leur contexte de production et de diffusion.
Les fonds d’archives écrites
L’INA, par son statut d’organisme habilité à recevoir, gérer et communiquer des archives, a développé un secteur d’archives écrites important, enrichi depuis plus de vingt ans par divers donateurs, personnes physiques ou personnes morales.
Au nombre de 315, ces fonds d'archives privées sont versés par des acteurs majeurs de l’audiovisuel, professionnels de la radio-télévision, grandes institutions et chaînes du service public : auteurs, réalisateurs, présentateurs d’émission (Serge Moati, Bernard Pivot, Michel Polac, Alexandre Tarta, Jean-Christophe Averty, etc.), producteurs (Pierre Billard, André Gillois, Daniel Hunebelle, etc.), responsables de l’audiovisuel public (Marceau Long, le dernier PDG de l’ORTF ou Pierre Sabbagh, le fondateur du journal télévisé), décorateurs (Pierre Peytavi, ou Maurice Valay, etc.), et même sociologues et historiens des médias (Jérôme Bourdon, Dominique Pasquier, Monique Sauvage, etc.).
Les monographies
Quelques 22 500 ouvrages sont disponibles au centre de consultation de l’INA thèque à la Bibliothèque nationale de France. Le plus ancien, La technique cinématographique, date de 1912. Ce fonds rassemble des monographies traitant de l’histoire de la radiodiffusion-télévision française, de l’audiovisuel, des médias et de disciplines voisines, publiées par de grandes maisons d’édition françaises et étrangères ou par des laboratoires de recherche et un ensemble de "littérature grise" (études et rapports, actes de colloques). Il comprend également des travaux universitaires (thèses et mémoires) dont certains ont été réalisés à partir des sources audiovisuelles mises à disposition dans le cadre de l’INA thèque depuis les années 1990.
Les publications périodiques
Plus de 769 collections de périodiques sont proposées à l’INA thèque : magazines de presse spécialisés dans les programmes ou l’économie, la technique, la production audiovisuelle, revues à caractère scientifique publiées par des laboratoires de recherche ou des universités, collections closes héritées de la RTF et de l’ORTF. L’un des titres les plus anciens est Radio Magazine, édité dès les années 20.
Une cinquantaine de collections sont acquises par abonnement. Ainsi sont proposées à la consultation les collections complètes des journaux de programmes Télérama et Télé 7 jours, publiées sous ce titre depuis 1960 et sous d’autres titres respectivement depuis 1947 et 1944.