L'une des premières ZAD remonte au début des années 70. Nous sommes dans la plaine du Larzac et la révolte des paysans vient de naître. Pour s’opposer à cette expropriation par l’État, les paysans du Larzac, rejoints par des militants écolos, décident d’occuper le terrain.
Après une décennie de lutte, l’État cède. En 1981, François Mitterrand rend le Larzac aux paysans. Ce combat devient un modèle, une référence, dont vont s’inspirer d’autres militants écolos, à la même époque.
Être là, jour et nuit. C'est un moyen d’action qui se multiplie en France dans ces années-là.
Exemple, en 1985, à Cholet, contre un site de déchets radioactifs. En Auvergne, contre un projet de barrage, en 1989. Et c’est aussi l’idée qui va germer à Notre Dame des Landes en 1974.
Ce dernier projet mis en sommeil pendant de nombreuses années sera au cœur de l'actualité à partir de 2008. Des militants décident de l'occuper. Et la zone à défendre deviendra un lieu où l'opposition entre militants et force de l'ordre sera forte.
Comme à Sivens en 2014, avec une fin tragique et la mort du jeune militant Rémi Fraisse.
Un décès qui depuis fait de l’installation d’une ZAD le pire cauchemar des pouvoirs publics.