L'ACTU.
Le 5 mai 1983, Yannick Noah remportait Roland-Garros, signant l'une des victoires les plus retentissantes du sport français qui n'a pas été rééditée depuis chez les hommes. En finale porte d'Auteuil, il battait le Suédois Mats Wilander 6-2, 7-5, 7-6 (7/3), tenant du titre, succédant enfin à Marcel Bernard (1946). Le Français avait 23 ans et remportait une victoire historique.
L'ARCHIVE.
Nous sommes en 1980, trois avant cette finale. Yannick Noah est déjà un joueur confirmé, dans la lumière de l'attention médiatique. L'émission «Tam Tam» d'Antenne 2 lui consacre un portrait. Dès les premiers instants de cette vidéo, le Français expose les raisons pour lesquelles, selon lui, la France n'a pas de grand champion en tennis. «Si on a pas de champion en France, c'est parce qu'on a pas le joueur ou les joueurs prêts à tout sacrifier pour tennis», dit-il, arguant que pourtant les entraîneurs et la Fédération française de tennis sont de grande qualité. Selon lui, le problème vient donc des uns et des autres qui ne s'investissent pas suffisament.
Lui, à cette époque, cela faisait déjà au moins 3 ans qu'il montait progressivement. Il reconnaissait vivre une période fantastique et «gagner beaucoup d'argent». «J'en profite, on ne vit qu'une fois mais j'essaie de garder les pieds sur terre. Donc même si je viens à l'entraînement en Porsche, je viens quand même à l'entraînement», poursuivait-il.
Toutefois, il expliquait toujours éprouver du plaisir à jouer, car, même s'il a brièvement voulu devenir architecte quand il était tout petit, la passion du tennis aura été trop forte.
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