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La vidéosurveillance à l'heure de l'intelligence artificielle

La vidéosurveillance à l'heure de l'intelligence artificielle

La vidéosurveillance algorithmique, qui a été expérimentée pendant les Jeux olympiques de Paris, devrait être généralisée par le gouvernement du premier ministre Michel Barnier. On n'en est pas encore à la reconnaissance faciale en temps réel d’une foule, mais petit à petit, on s’en approche.

Par Camille Dauxert - Publié le 15.02.2023 - Mis à jour le 02.10.2024
la vidéosurveillance à l'heure de l'IA - 2023 - 03:00 - vidéo
 

En 1984, Bernard Lavilliers chantait notre société passée sous surveillance. Ce monde-là, dès 1965, on l’imagine à la télévision. Et dès 1973, les caméras se sont généralisées dans les transports, pour une question de sécurité.

Les caméras font partie du quotidien des Français. Dans les transports, les magasins et dans les villes, comme à Roubaix en 1990. Et pour les riverains, il est bien difficile de trancher entre sécurité et respect de la vie privée.

La vidéosurveillance prend un tournant dans le monde entier après les attentats du 11 septembre 2001, à New York. Il faut alors lutter contre le terrorisme et mettre les villes sous surveillance. Avec des caméras dotées d'une arme redoutable : la reconnaissance faciale.

En France, la reconnaissance faciale fait débat. Mise quelques années en sommeil, elle refait surface après les attentats de novembre 2015, à Paris. La reconnaissance faciale est très encadrée en France. Et son utilisation par des caméras de surveillance, en temps réel, dans les rues d’une ville, n’est pas autorisée. Pas encore.

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