Noël, ça réchauffe (vraiment)
11000 tonnes de CO2, c'est ce qui est rejeté dans la nature pour la fabrication des papiers cadeaux. Un exemple parmi d'autres du bilan carbone de Noël. Car si Noël, ce sont les cadeaux, le foie gras, les guirlandes, ce sont aussi des gaz à effet de serre. Depuis une vingtaine d'années, associations et organismes d'état mesurent les conséquences de l'activité humaine sur le réchauffement climatique. Globalement, sachez que chaque Français rejette l'équivalent de 11,9 tonnes d'équivalent CO2 par an, légèrement sous la moyenne européenne. Mais Noël n'échappe pas à ce calcul. Et notamment le sapin. Donc sachez que le sapin naturel a un impact de 3,1 kg d'équivalent CO2. Celui du sapin artificiel, c'est 8,1 kg. Regardons maintenant le poids de la fête de Noël. Son empreinte carbone, dans nos contrées européennes, s'élève à 650 kg par habitant selon les calculs d'un institut suédois. Ce calcul tient compte de la nourriture, des décorations, des illuminations, des cadeaux... Un impact pas si négligeable et qui s'accumule au fil des ans. Le bilan carbone du Père Noël, la nuit du 24 décembre en France, c'est 60000 tonnes d'équivalent CO2. L'essentiel provient des émissions provoquées par la production des millions de jouets, soit 45909 tonnes d'équivalent CO2. Mais il faut y ajouter le coût environnemental du transport. Et ça, c'est 3500 tonnes de gaz à effet de serre en plus. Oui, 90% des jouets vendus dans l'Union Européenne viennent de Chine. Ce qui n'était pas le cas avant. Maintenant, les lutins ont changé de continent. Un dernier chiffre, pour bien gâcher la fête. Combien d'arbres coupés pour les papiers cadeau ? 360000. Juste pour la France.
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