La boxe féminine, des jeux du cirque aux Jeux olympiques
Elle raccroche les gants. Sarah Ourahmoune, vice championne olympique de boxe anglaise prend sa retraite sportive à 34 ans. Et devrait bientôt offrir un jubilé pour couronner une carrière sportive exceptionnelle. Mais surtout, grâce à ses titres, Sarah Ourahmoune fait partie de ces femmes qui ont consacré la boxe féminine comme sport à part entière. En France, la Fédération française de boxe a refusé les combats de femmes jusqu?en 1997. Une date récente et le sport intégrera l?olympisme en 2012. Avant, les combats de femmes sur des rings étaient relégués au rang de spectacles de foire. Il y eut le catch féminin, comme ici en Allemagne. Ou la boxe française, la savate, qui admet des compétitions féminines depuis 1982. Mais il faut habituer le public, et pourquoi pas dans un cirque. Il y aura aussi des combats seins nus. Les femmes sur un ring, au mieux on trouve ça beau quand elles lèvent les jambes. Finalement, on lui trouve des vertus à la savate féminine. Il aura donc fallu attendre les années 2000 pour que des femmes comme Sarah Ourahmoune ou Myriam Lamare, autre grande championne française, donnent à ce sport ces titres de noble art au féminin.
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Générique | Présentateur : Richard Poirot Rédacteur en chef : Richard Poirot |