La sous-représentation des femmes dans les jurys littéraires
La chroniqueuse Fadila Semaï de la Rubrique flagrant délit de misogynie pose la question suivante à l'écrivaine Marie-Josephe Guers en duplex : "Est-ce que les femmes sont les parents pauvres des prix littéraires?" La réponse de l'écrivaine est sans appel, les femmes sont sous-représentées voire absentes de certains prix littéraires alors qu'elles représentent 80% du lectorat. Les pratiques pourraient changer d'après elle : « Il faudrait peut-être aussi que plus de femmes interviennent dans les jurys, qu?il y ait plus de jurys féminins. Que les hommes aient davantage le sens de l?humour, qu?ils n?aient pas l?impression qu?on va leur prendre leur place. » Par la suite, la chroniqueuse Fadila Semaï, en plateau, fait le décompte du nombre d'hommes et de femmes dans les jurys des principaux prix littéraires français. Elle ajoute que les membres des jurys littéraires sont cooptés et ont un "mandat à vie". Fadila Semaï termine par ces mots concernant le choix des membres des jurys" Cela ne permet pas du tout l'oxygène. Cela ne permet pas du tout l'entrée des femmes. " La ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères Edwige Avice et Catherine Ceylac, présentatrice de l'émission sont présentes en plateau.
Producteur / co-producteur |
Antenne 2 |
Générique | Réalisateur : Henri Legoy Présentateur : Catherine Ceylac Participants : Edwige Avice, Marie Josèphe Guers, Fadila |
Descripteur(s) | Avice, Edwige, Ceylac, Catherine, écrivain, Guers, Marie Josèphe, jury, misogynie, prix littéraire |