Intervention de l'Amiral de Gaulle sur la guerre du Golfe

Troisième invité de cette heure de vérité Spécial Golfe, Philippe De GAULLE, amiral et fils du général., sénateur RPR de Paris explique pourquoi il n'a pas voté pour la guerre au Sénat. On peut déceler dans ses propos une vieux fond d'hostilité à l'égard des Anglo saxons, il est interrogé par François Henri de VIRIEU. L'amiral résume la situation : "le Koweit est envahi et le Président de la République prend le train en marche, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense sont peu intervenus à l'Assemblée, le Parlement est convoqué le 27 août, le blocus est déclaré sans qu'il y ait eu vote, il est re convoqué le 16 janvier, l'Assemblée vote l'article 49-1, le Sénat également et on nous demande d'approuver la politique générale du gouvernement...il fallait faire pression sur les Etats arabes pour qu'ils règlent le problème entre eux, ce sont les intéressés qui devront règler le problème comme ça s'est passé partout ailleurs, avec l'ONU il y a plusieurs poids et plusieurs mesures, dans le cas de l'Algérie les Anglo Saxons ne nous ont en rien soutenu, dans le Tchad on nous a laissés, dans l'affaire de Suez nous avons été condamnés, en Algérie KENNEDY nous a formellement condamnés, l'ONU est un facteur de moralisation...je n'aurais pas fixé un ultimatum à Saddam HUSSEIN de cette façon là parce que là, c'est l'acculer, là il ne pouvait plus reculer, on m'a taxé de mauvais patriote, nous nous n'avons plus les moyens d'intervenir à chaque fois qu'il y aura un conflit en Afrique ou au Moyen Orient...il n'y a pas eu de discussion au Parlement français, le contingent ne doit pas être complètement exclu du recensement de la défense nationale, maintenant intervenir à l'extérieur ça ne peut être que le fait d'une armée de métier"