Jacques Delors sur l ' Europe sociale
Entretien avec Jacques Delors, qui explique pourquoi il a invité des représentants syndicaux européens : " Si je les ai invités c'est qu'il ne peut y avoir d'Europe Sociale sans Europe syndicale". Puis il développe d'autres thèmes au sujet de l'Europe sociale, économique, financière : sur le chômage, il rappelle les raisons dues aux deux chocs pétroliers de 70 à 80 : substitution de la machine à l'homme. Mais avons gardé nos avantages sociaux. L'union implique une monnaie unique, garantie de stabilité et croissance et face à elle une coopération plus étroite entre les politiques économiques. Monnaie unique sera l'écu". Il parle du déficit commercial de la France en 85 et de l'excédent aujourd'hui : "C'est cela une monnaie forte". Il développe les secteurs sous-employés, comme le bâtiment et travaux publics. Il déclare également : «Quand on est socialiste, on est internationaliste. Cela ne veut pas dire qu'on oublie la Nation. Le dialogue Nord/Sud, l'aide aux pays en voie de développement, l'Environnement sont des tâches internationales (...). Il explique la " souveraineté en situation " "L'union fait la force mais ne sacrifions pas la Nation". Sur l¿identité nationale : " La souveraineté ne peut pas être identifiée à la Nation" (il développe ce thème). Sur les rapports de force entre la France et l'Allemagne avec l'écu : "Je préfère avoir une zone Mark dans laquelle j'ai mon mot à dire, qu'une zone Mark que je subis" (...). Il répond sur la Technocratie Bruxelloises, les Eurocrates. Sur l'environnement : "Edicter des règles entre les Etats". Pour la Présidence au Conseil Européen "Je ne suis candidat ni à ça ni au reste".
Producteur / co-producteur |
Antenne 2 |
Générique | Journaliste : Jean Marie Colombani Participant : Jacques Delors |
Descripteur(s) | CEE, Conseil européen, Convention européenne, Delors, Jacques, Europe, France, Maastricht, négociation, Parlement européen, patron, POLITIQUE INTÉRIEURE, politique sociale, ratification, syndicat, traité, Union européenne |