Jean-Pierre Vincent : théâtre polémique rêves collectifs
Dans la série consacrée aux personnalités qui ont fait l'histoire du théâtre contemporain, interview de Jean Pierre VINCENT au cours de laquelle il retrace les moments forts de sa carrière de comédien et de metteur en scène, les rencontres qui l'ont structuré, ses succès et ses échecs. L'entretien non monté est émaillé de nombreuses photographies de ses spectacles. VINCENT - CHEREAU, L'ESSENCE ET LE MOTEUR : sa rencontre avec Patrice CHEREAU, la personnalité de ce dernier et la complicité qui a uni les deux lycéens de 15 ans. LE VIVIER UNIVERSITAIRE : ou l'université comme noyau de réflexion et de politisation. Jean Pierre VINCENT raconte l'importance du festival de Nancy fédérateur de nombreux mouvements de création et dont le moment clef a été la pièce de LABICHE "l'Affaire de la rue de Lourcine" en 1966 dont la mise en scène s'attaquait à la petite bourgeoisie et au fascisme. Tout au long de la discussion il fera référence à l'influence du théâtre brechtien sur son travail. SARTROUVILLE, POUR POLÉMIQUER AVEC LES PAIRS : il explique sa volonté d'inscrire le théâtre dans la cité et de continuer le mouvement du théâtre populaire avec l'expérience du TNS. DU CHOC A L'AFFADISSEMENT : ou comment réinventer un dialogue avec le public alors que les spectacles mémorables des années 70 de Strasbourg, Grenoble ou Toulouse ont plutôt vidé les salles. MAI 68, LA LEVEE DE RIDEAU DE LA SOCIETE DU SPECTACLE : ou la rupture avec CHEREAU LA NOCE EN BOURGOGNE, VINCENT, JOURDHEUIL ET L'ESPERANCE : comment d'acteur il est passé à la mise en scène avec "la Noce chez les petits bourgeois" au théâtre de Bourgogne. BRECHT, NECESSITE, MESESTIME, ACTUALITE : ou BRECHT comme théâtre didactique de référence et la création du Théâtre de l'Espérance. THEATRE et TRADUCTION, BROOK SHAKESPEARE, GOLDONI et LES AUTRES : sa première mise en scène en collaboration avec BROOK avec "Timon d'Athènes" et de l'importance des traductions afin de redécouvrir SHAKESPEARE. LE TNS POUR BOUSCULER ET REVER : ses objectifs à la tête du TNS à la demande du ministre de la culture Michel GUY. FAIRE PASSER LE THEATRE À LA LIMITE DU ROMAN : Jean Pierre VINCENT expose les raisons pour lesquelles il a choisi de monter "Germinal" de ZOLA avec le travail non plus des décorateurs mais celui des plasticiens Nicky RIETI et surtout Jean Paul CHAMBAS avec lequel il collabore depuis 1976. FAIRE PASSER LE THEATRE À LA LIMITE DE L'HISTOIRE : Pourquoi avoir choisi de monter les textes engagés de Michel DEUTSCH et Bernard CHARTREUX "Vichy fiction" et "Palais de justice". LE MISANTHROPE, TENDRE LA MAIN SANS ABANDONNER SES EXIGENCES : les raisons pour lesquelles a été montée au TNS la pièce de MOLIERE avec Philippe CLEVENNOT dans le rôle du Misanthrope. DU TNS AU CONSERVATOIRE, LA MORALE ET LE MORAL : le professeur s'interroge sur les qualités de l'école du TNS comparées à celles du conservatoire de Paris. Que peut-on enseigner à un apprenti comédien et que lui a apporté l'enseignement du métier d'acteur. LA COMEDIE FRANCAISE, LE TEMPS DES TENSIONS : sa nommination au poste d'administrateur de la Comédie Française et sa mise en scène des "Corbeaux" de Henri BECQUE en 1982 en guise d'introduction au sein de la maison. Il s'interroge sur l'échec de la pièce de Jean AUDUREAU "Félicité". PROGRESSER PAR SECOUSSES : de sa volonté d'ouvrir la Comédie Française à de nouveaux venus comme Claude REGY, Klaus Michael GRUBER, Georges LAVAUDANT et FRANCON. UNE BELLE REVANCHE : ce fut le triomphe du "Mariage de Figaro" chez VITEZ au TNP à Chaillot et "le Faiseur de théâtre" de Thomas BERHARD en 1988 avec Bernard FREYD dont il évoque les succès. LES BONNES SURPRISES DE "BADINE" : son envie de faire écouter MUSSET autrement au Conservatoire avec Clotilde de BAYSER et Etienne LE FOULON, le succès à Sartrouville en 1989 et ses retombées financières. ALLIER LES ORIGINES ET LE CONTEMPORAIN : de son désir de toujours travailler les textes contemporains tels "Oedipe tyran" aux Amandiers en 1990 et "Oedipe à Colonne". NANTERRE - AMANDIERS : les raisons pour lesquelles il accepte la succession de CHEREAU et comment situer le théâtre à Nanterre entre banlieue et capitale. Il évoque sa volonté de créer avec Daniel AUTEUIL un couple mythique rappelant celui de VILAR-PHILIPE. LES ENFANTS DU SIECLE : avec les 4 pièces de MUSSET "Fantasio" "les Caprices de Marianne" "il ne faut jurer de rien" et "on ne badine pas avec l'amour" et Karl MARX, ses projets pour l'avenir.
Producteur / co-producteur |
Institut national de l'audiovisuel |
Générique | Réalisateur : Dominique Darzacq Journaliste : Dominique Darzacq Producteur : Dominique Darzacq Participant : Jean Pierre Vincent |
Descripteur(s) | TNS |