Manifeste des médecins pour l'avortement
Le manifeste des 331 médecins, publié par Le Nouvel Observateur et Le Monde, qui affirment pratiquer l'avortement et se déclarent pour la liberté de l'interruption de grossesse, provoque des réactions. Les signataires réclament une modification de la loi de 1920, et que l'avortement, aujourd'hui clandestin, illégal, devienne un acte médical normal remboursé par la Sécurité sociale. Images d'une conférence de presse de médecins signataires du manifeste. A la tribune, se tenant aux côtés de Joelle BRUNERIE, un médecin biologiste déclare : "Nous ne tenons pas à imposer notre opinion à tous. Etre pour la liberté de l'avortement, cela veut dire que chacun puisse décider en fonction de ses propres convictions, en fonction de sa propre situation. Que toute femme qui désire garder un enfant puisse le faire". Interview de René FRYDMAN, médecin obstétricien signataire du manifeste : "Je suis pour l'avortement libre et contrôlé, médicalement bien entendu. Car si on institue une commission, on ne fait que perpétuer la clandestinité des autres avortements (...)". Interview du professeur Jérôme LEJEUNE, conseiller scientifique de l'association "Laissez les vivre", opposé à l'avortement : ces médecins s'accusent "d'être maintenant non plus du côté des malades, non plus du côté des hommes, mais du côté de la mort". "Nous avons la vie entre nos mains. Si nous ne la respectons pas, nous ne sommes plus dignes d'être médecin. Tout est là, il faut choisir : la médecine qui soigne ou celle qui tue".
Producteur / co-producteur |
Office national de radiodiffusion télévision française |
Générique | Journalistes : Jacqueline Collins, Christiane Delacroix Participants : René Frydman, Jérôme Lejeune |
Descripteur(s) | association, avortement, Brunerie Kauffmann, Joëlle, condition féminine, Conférence de presse, déclaration, délit, féminisme, législation, loi, médecin, médecine, polémique, santé publique, Société |